26.8.08

Ghosts are funny past's jesters

Bon bah ayé.

Demain dbonne heure, goodbye Ajaccio.

Même si c'est une ville de merde, les gens auxquels jme suis attachée la rendaient carrément géniale, et ça, ça va m'manquer. Bon, y'avait aussi le fait de pouvoir aller nager à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, les virées en ville, les conneries vues/entendues/dites souvent, même et surtout en cours, les parties de Trivial, les perles, les bons instants sans rien se dire, les photos à la volée (et ratées!), les foutages de gueule, les cocktails, des sourires et des câlins étrangleurs à la pelle, les deux heures de retard de Couscous, l'odeur de la clope qui me rappelle des gens déjà partis, et j'en oublie trop. Ou j'ai pas envie d'en dire plus.

Goodbye les gens, alors.
Même si on se reverra, c'est pas compliqué après tout.

Faut avancer sur ses petites pattes/grandes guiboles, dans la vie, de toute façon.

C'est parti!

(Je devrai avoir internet d'ici le 1er, être plus disponible à partir du w-e si je reviens vivante de ma semaine d'inté, histoire de remettre un peu de pragmatisme dans ce post un peu trop sentimentalo-dramatique.)

12.8.08

Le post de la feignasse

..qui mérite bien son nom, puisque j'ai la flemme jusque de gribouiller une note.

Donc un blabla interminable en vue, les gens qui n'aiment pas lire, désolée, je ferai une note la prochaine fois! (Ainsi que ceux à qui je dois une note, haha)



Donc. Y'a 7 jours, j'ai eu 17 ans. Un âge pas très particulier, mais passons.

Je voulais dire un énorme merci ♥ aux gens qui ont pensé à moi, par email ou sms ou appel. Qu'est ce que ça fait énormément trop plaisir, d'être réveillée par des sms à pas d'heure (dont un premier à minuit deux, très fort :3) De voir qu'on pense à soi, quoi!



Second mouvement; malgré des ennuis répétés avec la banque toussa, le "déménagement" se précise. Enfin, le déménagement, ici, c'est entasser le plus de choses possibles pour quatre définitivement et un temporaire dans une voiture, plus les cinq personnes en question. Ma valise me déteste.



Tertio, enfin du mouvement en vue dans les prochains jours! Entre ceux qui arrêtent de bosser, ceux qui ont des w-e, ceux qui reviennent, je vais peut-être pouvoir bouger mon gros derrière. Oui, parce que bon, larver un moment c'est beau, mais sortir un peu ce serait chouette aussi. Même sous les 40°C en moyenne dehors.



En revenant à ma valise, j'ai réussi à avoir de la place pour cinq livres. Cinq livres qui me suivront à Toulouse, ceux dont je suis sûre de ne jamais m'en lasser, ou pas tout de suite. (Et encore, si je possèdais certains des bouquins que j'adore, je les aurais emmenés aussi, tiens. Du genre Alice ou bien Las Vegas Parano.)



Critique-time sur les cinq bouquins? Allons-y!

(Même si vous z'êtes pas d'accord, j'en ai rien à cirer, j'avais envie de le faire.)




  1. Le Portrait de Dorian Gray (O.Wilde) : L'un de mes favoris quoi qu'il arrive. Il faut avouer qu'au début, c'est à dire lorsque qu'on nous l'a donné comme livre à lire pour la seconde, j'étais sceptique. Scepticisme vite balayé par la lecture, ceci dit. Du Sir Wilde pur et dur, de l'ironie à tous les coins de page, un charisme fou, le dandysme dans toute sa splendeur. Aaah, Lord Henry! Et puis le principe de laisser vieillir un tableau à sa place...Je peux même pas en dire plus, tellement mes tentatives de mots seraient médiocres à côté. A lire en urgence pour ceux qui ne l'ont jamais fait!

  2. Les Fleurs du Mal (C.Baudelaire) : Très connu aussi, sans doute, à tel point que ce serait purement ne rien apporter en une critique. Le livre se feuillette, on lit les passages qui nous accrochent d'abord, puis au fur et à mesure, on a envie d'en lire plus. Des petits morceaux de vie (ou de mort, d'ailleurs) sublimés par les, les... les chants, voilà! de Baudelaire.

  3. A rebours (J.K. Huysmans) : Le "livre jaune" de Dorian Gray, amusez-vous à le retrouver dans le roman. Jamais un livre ne m'a paru aussi fascinant; la langue est riche, précieuse à la façon d'écrire des dandys, tarabiscotée à grand renfort de métaphores filées, de mots aux sonorités quasiment médicales, parfois dogmatiques, et de néologismes. Les mots sont compliqués, certes, mais on se laisse bercer par le mouvement des phrases, il existe une compréhension intuitive. Un livre aux fausses allures de roman, qui cache dans un exil du monde énormément de réflexions et de critiques sur la littérature ou l'art, ou sur différents aspects de l'humanité. Un immense coup de coeur personnel, aussi.

  4. Le Satiricon (Pétrone) : Appartenant à la littérature décadente latine, c'est un véritable régal littéraire; l'histoire du périple de trois jeunes hommes aux noms évocateurs dans la Rome de Néron, narrée sous forme de courts (et moins courts) chapitres. Le burlesque y est très présent, autant dans la narration que dans les situations, c'est vif, frais, drôle*, et très spécial, vous êtes prévenus. Le seul regret que je ferai: le livre n'est pas complet, des chapitres ont été perdus, jamais retrouvés.
    *J'avoue très facilement que j'ai un humour foireux et que la "vulgarité" ne me rebute pas, donc je trouve ça drôle. Mais essayez quand même! è_é

  5. Alcools (G.Apollinaire) : Ah tiens, encore un ouvrage de poésie! Un recueil, pardon. C'est d'ailleurs le tout premier que j'aie lu, le premier à m'avoir marquée par ces bouts de pensées aux rythmes cahotants, aux rythmes définis par le lecteur, par le mélange entre légendes ancestrales et modernisme, entre féerie et réalisme. Quelques poèmes manquent, à mon goût, de cette touche (comme par exemple quelques-uns de la série faite à la prison), mais le reste..!

Ouais, j'ai fini, je me la ferme. :D *évite les tomates*
Ah juste, pour un petit moment, je ne pourrai pas faire de photos potables, jusqu'à l'achat d'un nouvel appareil en fait, laissez-moi le temps de rassembler 300€ *tousse*. Ca va pas manquer à grand-monde autre que moi, la photo, m'enfin n__n;

EDIT: Dernière chose, j'ai eu Alphonse-aka-le-Popod \o/